15.10.20

OCTOBRE S'EFFACE

Vanités d'après Picasso
Les chauves-souris, les citrouilles et les chateaux hantés vous rendent neurasténique ? Si vous êtes parfois allergique à l’iconographie d’Halloween, voici quelques alternatives à explorer en cours d' Arts plastiques...

(Inspirés par l’œuvre de Picasso, ces dessins ont été réalisés par mes élèves de 4e.
La suite est à admirer sur les murs de la salle d’Arts plastiques.)

La Danse Macabre. C’est un genre pictural folklorique qui nous vient du Moyen-âge (France, Allemagne,...), encore bien vivant* dans l’art contemporain. Il s'agit le plus souvent d'une représentation de la grande faucheuse qui emporte tout à tour le Duc ou le serf, l’évêque et le mendiant, l'épouse modèle ou la courtisane, les pauvres, les riches, bref, tout le monde sans exception. 


Une vision égalitaire et morale de la condition humaine qui ouvre quelques portes vers les idées humanistes de la Renaissance. 

Où peut-on la voir ?
On la trouvait autrefois sur les murs des cimetières à la fin du Moyen-âge. On la retrouve. chez Bruegel, Abel Gance, Tim Burton… Gothiques et métalleux se l’arrachent. 
Skeleton papercut en 6e


Camille Saint-Saëns en a fait l’une des plus belles symphonies du XIXe siècle (un poème symphonique me précise le prof de musique) et tout cela a inspiré beaucoup de beau monde. Walt Disney en particulier avec son Skeleton Danse et Tim Burton en général. Nous en reparlerons.

ARTS, RUPTURES ET CONTINUITÉS

Les Vanités. C’est un genre de natures mortes où l’artiste joue avec les objets qui symbolisent le temps qui passe (bougie, sablier, montre, etc.). La toute première remonte à l'Antiquité romaine. Les peintres s'en donnent à coeur joie de la Renaissance jusqu'aux Lumières. Les Impressionnistes lachent un peu le morceau mais pas Cézanne
Picasso et les cubistes y reviennent. Dali aussi. Warhol en fait une série de sérigraphies et modernise le sujet avec ces séries d'accidents de voitures ou de chaises électriques. Basquiat et tous ses copains de l'art contemporain vont remettre le couvert. Et il n'y a aucune raison que cela s'arrête. L'artiste n'a aucune raison valable de laisser au seul pilosophe le soin de répondre aux questions sur le temps qui passe... C'est ainsi qu'avec mes collègues professeurs de Français et d'Histoire nous avons décidé d'en faire un Parcours Artistique et Culturel.





Pour en savoir plus :


*un gage !