2.2.13

Ce que l'invisible a de beau !...

Avant d'attaquer le grand projet de fresque murale (d'après celle de Marc Leguay) les CM1-CM2 (classes de Kim  Sisaketh et d’Alain Leroux-Gasnier) ont bénéficiés d'une série d'ateliers créatifs animés par Bruno Michelin, graphiste et professeur d'Arts plastiques au Lycée français J.Hoffet. Ils y ont créé une série de dessins préparatoires en essayant de s’éloigner le plus possible de la représentation traditionnelle réaliste et « ressemblante » pour explorer les multiples facettes de l’univers, infini, universel, des signes et des symboles... Une véritable aventure créative qui permet une rencontre avec ce que l'on ne voit pas, une rencontre avec... l'invisible !

31.1.13

Une brève histoire de la peinture

Longtemps classée par genres, la peinture a subi de nombreuses révolutions au cours de son histoire. Avant d’interpréter un tableau, il est intéressant de le situer par rapport à ces mouvements de tradition et de rupture.
La peinture a longtemps été classée selon un seul et unique critère, le sujet du tableau, qui lui attribuait un genre. Ce classement constituait une hiérarchie tenant à la difficulté supposée des premiers genres. La peinture d’histoire était considérée comme l’exercice le plus noble et le plus difficile.
- Peinture d’histoire : mythologie, scènes religieuses, grandes batailles, événements historiques, etc. (fig. a, b et c).
- Portrait : monarques, nobles et notables, puis personnes célèbres et entourage du peintre (fig. d, e et f).
- Paysage : montagnes, rivages, jardins et villes, etc. (fig. g et h).
- Nature morte : tables servies, bouquets, livres, instruments de musique, sabliers, etc. (fig. i, j et k).
- Scène de genre : intérieurs, scènes de rue, paysans au travail, etc. (fig. l, m).
Cette tradition picturale occidentale a longtemps imposé des codes très précis et dura jusqu’au XIXe siècle.
Le peintre se devait « d’imiter la nature », de représenter des figures (peinture figurative). Il était en outre tenu de respecter une certaine morale, dictée en partie par des sujets guerriers, mythologiques ou religieux.
Le dessin était jugé bien supérieur à la couleur. On restituait l’impression de profondeur par le modelé et par la perspective. Le peintre travaillait en atelier, et le plus souvent sur commande.
Plusieurs révolutions picturales très importantes prendront place à partir de la seconde moitié du XIXe siècle et se multiplient au cours du XXe siècle.
Le peintre cherche alors de nouvelles voies et bouscule les règles traditionnelles en leur substituant par exemple des sujets profanes, populaires ou quotidiens. Avec l’invention du tube de zinc pour les couleurs, on peut désormais « aller sur le motif », et peindre en plein air. Le peintre n’hésite plus à coucher sur la toile ses propres obsessions : érotisme, angoisse, mort, rêves, etc. (symbolisme, expressionnisme). On parle alors d’expression libre. On privilégie la touche (impressionnisme).
(https://www.youtube.com/watch?v=eo4u4JJAPGk)

27.1.13

...en français facile !

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