- Peinture d’histoire : mythologie, scènes religieuses, grandes batailles, événements historiques, etc. (fig. a, b et c).
- Portrait : monarques, nobles et notables, puis personnes célèbres et entourage du peintre (fig. d, e et f).
- Paysage : montagnes, rivages, jardins et villes, etc. (fig. g et h).
- Nature morte : tables servies, bouquets, livres, instruments de musique, sabliers, etc. (fig. i, j et k).
- Scène de genre : intérieurs, scènes de rue, paysans au travail, etc. (fig. l, m).
Cette tradition picturale occidentale a longtemps imposé des codes très précis et dura jusqu’au XIXe siècle.
Le peintre se devait « d’imiter la nature », de représenter des figures (peinture figurative). Il était en outre tenu de respecter une certaine morale, dictée en partie par des sujets guerriers, mythologiques ou religieux.
Le dessin était jugé bien supérieur à la couleur. On restituait l’impression de profondeur par le modelé et par la perspective. Le peintre travaillait en atelier, et le plus souvent sur commande.
Plusieurs révolutions picturales très importantes prendront place à partir de la seconde moitié du XIXe siècle et se multiplient au cours du XXe siècle.
Le peintre cherche alors de nouvelles voies et bouscule les règles traditionnelles en leur substituant par exemple des sujets profanes, populaires ou quotidiens. Avec l’invention du tube de zinc pour les couleurs, on peut désormais « aller sur le motif », et peindre en plein air. Le peintre n’hésite plus à coucher sur la toile ses propres obsessions : érotisme, angoisse, mort, rêves, etc. (symbolisme, expressionnisme). On parle alors d’expression libre. On privilégie la touche (impressionnisme).
Désormais, le peintre n’hésite plus à refuser la perspective (cubisme), le modelé, les couleurs réalistes (fauvisme), et même la représentation figurative (abstraction). Il mélange aussi les techniques (collages) et finit par sortir du cadre de la toile.