L’art et la folie sont indisociables. C'est une évidence désormais ancrée dans l’imaginaire collectif occidental. Si l'artiste a besoin de la folie pour se révéler, les troubles psychiatriques se soignent souvent de nos jours par la pratique artistique.
Chez certains artistes, la folie peut être liée à une exaltation romantique ou expressionniste et au devoir de singularité (Courbet, Munch,...). Dali en fait des tonnes et son image de marque jusqu'au "Je suis FOU ! du chocolat Lanvin..." dans une immense campagne publicitaire au mitan des années 70.
Les troubles mentaux de Vincent Van Gogh le mène à être interné et à se couper l'oreille avant de se suicider. Ceux de Frida Kahlo s'ajoutent à une terrible souffrance physique quotidienne.
A 93 ans, Yayoï Kusama continue de couvrir de multiples surfaces de millions de pois et de motifs colorés dans son atelier de Tokyo afin de conjurer ses obsessions et de lutter contre ses hallucinations. Le soir, elle traverse la rue pour passer la nuit dans son hopital psychiatrique...